La métacognition

© Louise Rodrigue, psychologue/neuropsychologue scolaire

La métacognition consiste à avoir une connaissance de ses propres processus cognitifs.

La métacognition implique d’être en mesure de s’évaluer et de poser un regard juste sur soi. Conséquemment, il faudra être capable de surveiller et d’évaluer son propre rendement, de faire preuve d’une certaine introspection face à ses propres processus cognitifs, d’identifier ses forces et défis. Par la suite, le processus d’autorégulation permettra, par une gestion consciente et intentionnelle, de planifier les actions en concordance avec nos constats.

L’autoévaluation

Elle implique les connaissances que l’élève a sur sa propre façon d’apprendre (par exemple, il sait qu’il est doué pour le par cœur) et sur les stratégies à utiliser (par exemple, il sait comment surmonter sa difficulté en mathématiques).

L’autorégulation

Il s’agit ici pour l’élève de faire le point sur sa démarche d’apprentissage et de s’ajuster en conséquence. À partir de son autoévaluation, il sera en mesure de mieux anticiper, puis de décider et de planifier les activités à venir pour atteindre le but visé. Ce processus est continu et se fait de manière consciente.

Par exemple, lorsqu’un élève fait un problème de mathématiques, il peut prendre conscience qu’il n’est pas très concentré sur celui-ci, qu’il est dans la lune, ce qui lui fait faire des erreurs (autoévaluation). À partir de cette prise de conscience, il mettra en œuvre une nouvelle stratégie pour atteindre son but (tel que de recommencer son problème en étant davantage concentré sur la tâche): il s’agit ici d’autorégulation.

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