© Louise Rodrigue, psychologue/neuropsychologue scolaire
À partir de quel moment pouvons-nous parler de problèmes de consommation? Voici quelques définitions utiles tirées de Djouini et al. (2021):
Consommation
Consommation d’alcool et de drogues illicites, mais également de cannabis (désormais licite au Canada) et de médicaments d’ordonnance à des fins non médicales. Pour juger de la sévérité de la consommation, les récents travaux proposent de situer la consommation sur un continuum allant de la consommation récréative nonproblématique à des manifestations cliniques sévères (INSPQ, 2019).
Consommation à risque
La consommation à risque signifie qu’elle dépasse les seuils recommandés par les autorités de santé publique ou qu’elle est à l’origine d’effets indésirables sur le fonctionnement d’une personne. (Butt P, Beirness D, Gliksman F, Paradis C, & T, 2011; Thomas G, 2012)
Consommation problématique
La consommation problématique réfère à la présence d’un diagnostic de trouble d’utilisation de substance (TUS) tel que décrit dans le DSM-V (American Psychiatric Association, 2013). Ceci inclut l’abus ou la dépendance aux substances psychoactives (alcool, cannabis et drogues illicites et de médicaments d’ordonnance à des fins non médicales) d’après le DSM-IV (American Psychiatric Association, 2000), le syndrome de dépendance et d’utilisation nocive d’après la 10e édition de la Classification internationale des maladies. (OMS, 2008).
Références
Djouini, A., Maltais, C., Messier, F., Bélanger, K., L’Espérance, N., De Guise, E. (2021). Soutenir l’intégration sociale des personnes ayant un traumatisme craniocérébral et qui présentent une consommation à risque ou problématique (abus ou dépendance) de substances psychoactives : Quelles sont les bonnes pratiques ? Rapport d’ETMI. UETMI, CIUSSS du Centre- Sud-de-l’Île-de-Montréal.
Dernière mise à jour: 23 décembre 2021